Pour devenir ou rester une puissance économique, un pays doit s’appuyer sur l’immigration.

C’est une certitude qui s’applique à notre pays, qui a une longue histoire migratoire.

La part de l’immigration dans la population française reste faible, de l’ordre de 10 %.

En 2006, la France avait 5,14 millions d’immigrés. En 2023, ce chiffre s’est élevé à 7,28 millions, soit une augmentation de 126 000 par an.

Si demain, l’immigration prenait fin :

Le manque de médecins et de personnel de salle mettrait encore plus en péril notre système de santé.
Il est possible que le bâtiment et les travaux publics ne marchent plus.
Les sociétés de nettoyage et de services à la personne ne pourraient pas répondre aux besoins de leurs clients.
La restauration serait confrontée à une pénurie de personnel encore plus grave.
La plupart des entreprises privées de sécurité cesseraient de remplir leur mission.

L’immigration est fréquemment considérée comme la cause des problèmes de notre société.
Cela rappelle la montée du nazisme en Allemagne dans les années 1930, où la communauté juive était tenue pour seule responsable des difficultés du pays.
Une politique ferme et des sanctions immédiates selon les fautes commises sont nécessaires, avec des reconduites vers les pays d’origine.

Et surtout expliquer ce que rapporte l’immigration.
Une contribution supérieure à 1% du PIB, dépassant largement les dépenses publiques qu’elle génère, le solde estimé à plus de 0,5% du PIB (OCDE en 2021).